29.06.2025
En mars, lors d’un séjour chez Tati, en Dordogne, nous avons fait connaissance avec cette sympathique petite bestiole. Pas besoin d’aller dans le Périgord pour l’observer, elle est présente partout et toute l’année.
Le Gendarme appartient à la famille des hémiptères, autrement dit des « punaises ». Mais contrairement à la plupart de ses cousines, le Gendarme ne vole pas. Ses ailes sont trop courtes pour le lui permettre. Ceci n’est pas un problème, pas besoin de fuir avec des couleurs pareils ! En effet, dans la nature les espèces vêtues « en rouge et noir » sont réputées immangeables voire carrément toxiques (paroles de prédateurs !).
Le nom de « Gendarme » lui vient d’ailleurs de ses couleurs qui rappellent l’uniforme des gendarmes du 16ème siècle. Et tout comme nos gendarmes « humains » ils vivent en colonies pouvant compter plusieurs centaines d’individus. Pendant la saison froide, tout ce petit monde se retrouve bien au chaud… à la gendarmerie : fissure d’un rocher ou d’un muret, arbre creux ou vielle souche… bien à l’abris du vent, du gel ou de la pluie.
Et à la moindre hausse de température ou rayon de soleil, tout le monde dehors ! Il est d’autant plus facile à observer, que notre Gendarme adore se dorer la pilule, d’où son autre nom de « Cherche-midi ».
La colonie que nous avons pu observer ce jour-là avait élu domicile dans les anfractuosités d’un vieux Tilleul. Et pour cause, ses fruits sont l’un des mets favoris de cette punaise. Elle peut également, à l’occasion, déguster pucerons ou cadavres d’insectes.
Un rayon de soleil ? Et si vous sortiez et que vous partiez à sa rencontre ?
Bonnes observations
